Elsevier Masson, Agricultural Systems, 8(103), p. 585-597
DOI: 10.1016/j.agsy.2010.06.006
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The disciplinary nature of most existing farm models as well as the issue specific orientation of most of the studies in agricultural systems research are main reasons for the limited use and re-use of bio-economic modelling for the ex-ante integrated assessment of policy decisions. The objective of this article is to present a bio-economic farm model that is generic and re-usable for different bio-physical and socio-economic contexts, facilitating the linking of micro and macro analysis or to provide detailed analysis of farming systems in a specific region. Model use is illustrated in this paper with an analysis of the impacts of the CAP reform of 2003 for arable and livestock farms in a context of market liberalization. Results from the application of the model to representative farms in Flevoland (the Netherlands) and Midi-Pyrenees (France) shows that CAP reform 2003 under market liberalization will cause substantial substitution of root crops and durum wheat by vegetables and oilseed crops. Much of the set-aside area will be put into production intensifying the existing farming systems. Abolishment of the milk quota system will cause an increase of the average herd size. The average total gross margin of farm types in Flevoland decreases while the average total gross margin of farms in Midi-Pyrenees increases. The results show that the model can simulate arable and livestock farm types of two regions different from a biophysical and socio-economic point of view and it can deal with a variety of policy instruments. The examples show that the model can be (re-)used as a basis for future research and as a comprehensive tool for future policy analysis. ; La nature disciplinaire de la plupart des modèles de ferme existants ainsi que l'orientation spécifique de la plupart des études de recherche sur les systèmes agricoles sont les principales raisons pour lesquelles l’utilisation et la réutilisation de la modélisation bioéconomique pour l'évaluation ex-ante intégrée des décisions politiques restent limitées. L'objectif de cet article est de présenter un modèle bioéconomique de ferme qui est générique et réutilisable pour différents contextes biophysiques et socio-économiques, facilitant la liaison entre l'analyse micro et macro et permettant une analyse détaillée des systèmes de production dans une région donnée. L’utilisation du modèle est illustrée dans cet article à travers une analyse des impacts de la réforme de la PAC de 2003 sur les exploitations de grandes cultures et d'élevage dans un contexte de libéralisation des échanges. Les résultats de l'application du modèle à des exploitations types en Flevoland (Pays-Bas) et en Midi-Pyrénées (France) montrent que la réforme de la PAC 2003 sous la libéralisation des échanges entraîne une forte substitution des cultures racinaires et du blé dur par des légumineux et des oléagineux. Une grande partie de la superficie en jachère sera mise en production entrainant une intensification des systèmes agricoles existants. La suppression des quotas laitiers entraîne une augmentation de la taille moyenne des troupeaux. La moyenne de la marge brute totale des exploitations types en Flevoland diminue alors que celle des exploitations types en Midi-Pyrénées augmente. Les résultats montrent également que le modèle est capable de simuler le fonctionnement de diverses exploitations types appartenant à des régions différentes d'un point biophysiques et socio-économiques et peut faire face à une variété d'instruments de politique. Les exemples montrent aussi que le modèle peut être (re-) utilisé comme une base pour de futures recherches et comme un outil complet d'analyse des politiques futures.