Dans une première partie, les auteurs adoptent l'approche classique des effets externes et de l'internationalisation : après une description qualitative des nuisances des transports en milieu urbain, ils proposent une valorisation monétaire de ces nuisances, en précisant bien au préalable les limites de la démarche. En deuxième partie, constatant que le problème du marché des transports urbains ne peut-être réduit à un problème de coûts à internaliser, ils développent un modèle qui les amènera à présenter une internalisation consistant à gérer les contradictions de référence à l'intérieur même d'un système de transport intégré. Ils pointent que la gestion de ce système implique des mesures visant à dissuader la circulation automobile qui pourraient se traduire localement par des péages, mais principalement par des mesures réglementaires. Ils présentent ainsi les mesures réglementaires qui existent dans certaines villes européennes. Enfin, ils précisent comment les chemins de fer pourraient profiter d'une telle internationalisation en devenant prestataires de services collectifs au profit d'une collectivité ayant choisi d'être à l'avant-garde dans la protection de son environnement.