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Bilan de l’action ObsMer en 2011

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Abstract

En 2011 le programme d’observation a continué à mobiliser des ressources substantielles, et à perfectionner ses outils et produits : évolution et suivi du plan d’échantillonnage, numérisation des bordereaux de terrain, analyse des refus d’embarquements par les professionnels, et édition d’un document de restitution des observations à l’intention des professionnels. L’équipe a également poursuivi ses efforts d’accompagnement du développement de la base de données halieutique et des logiciels qui l’environnent. Il est regrettable que ces efforts ne soient pas terminés et que de nouvelles difficultés viennent toujours compliquer et retarder la livraison d’une base de données enfin opérationnelle. Les progrès dans l’utilisation des données d’observation à la mer ont également permis de soulever la nécessité d’une coordination technique accrue au sein du système d’information halieutique, pour améliorer la compatibilité entre les différents flux de données, et la qualité des produits finaux. L’équipe, en grande partie renouvelée, constate qu’une partie substantielle des efforts est consentie par du personnel précaire, aussi bien à l’Ifremer que dans les sociétés prestataires d’observation. Ce dernier point est l’une des faiblesses du programme national français qui ne peut espérer, ni à court ni à long terme, produire ainsi des données de qualité. A l’Ifremer, on peut craindre que la tâche de statisticien, complètement indispensable à l’évolution du plan d’échantillonnage et au flux sortant des données, ne puisse plus être reconduite sous la forme d’un Contrat à Durée Déterminée qui serait le quatrième du genre. En l’absence de recrutement de personnel permanent pour assurer cette mission évidemment pérenne, l’action ne pourra plus fonctionner. Par ailleurs la pénurie de technicien dans plusieurs stations côtières limite gravement la capacité d’Ifremer à mener à bien sa propre partie du plan d’échantillonnage ; ainsi au plan 2012 il n’y a plus que 48 marées planifiées pour Ifremer. Ce recul s’accompagne malheureusement d’une perte de compétence, ainsi que d’une perte de la légitimité de l’Institut auprès de l’administration, des sociétés prestataires (dont il forme les observateurs) et des professionnels. La difficulté pour les navires à obtenir des autorisations administratives d’embarquement constitue toujours un des freins sérieux au programme, ainsi que les refus des professionnels, bien que ceux-ci tendent à régresser à mesure que la communication s’améliore et que plus de résultats deviennent visibles.