Contrairement à ce qui se passe chez l’Homme, les plantes réussissent à percevoir leur inclinaison par rapport à la gravité sans se laisser perturber par l’intensité des forces liées aux poids et accélérations. Dans une étude qui vient de paraître dans Scientific Reports, des chercheurs de l’Inra, du CNRS et de l’Université Blaise Pascal démontrent que si les plantes oscillent fortement dans le vent, elles ne confondent pas ce balancement avec une perte de verticalité. Ces travaux laissent entrevoir des applications prometteuses tant dans les domaines de l’agronomie que du biomimétisme avec la conception par exemple de capteurs de position miniaturisés.