Dissemin is shutting down on January 1st, 2025

Published in

EDP Sciences, La Houille Blanche, 5(102), p. 25-31, 2016

DOI: 10.1051/lhb/2016046

Links

Tools

Export citation

Search in Google Scholar

Le partage de la ressource en eau sur la Durance en 2050 : vers une évolution du mode de gestion des grands ouvrages duranciens ?

This paper is available in a repository.
This paper is available in a repository.

Full text: Download

Green circle
Preprint: archiving allowed
Green circle
Postprint: archiving allowed
Red circle
Published version: archiving forbidden
Data provided by SHERPA/RoMEO

Abstract

Congrès SHF: Water Tensions in Europe and in the Mediterranean: water crisis by 2050?, Paris, FRA, 08-/10/2015 - 09/10/2015 ; International audience ; Une vision prospective de la gestion de l'eau du bassin de la Durance et des territoires alimentés par ses eaux à l'horizon 2050 a été élaborée, appuyée par une chaine de modèles incluant des représentations du climat, de la ressource naturelle, des demandes en eau et du fonctionnement des grands ouvrages hydrauliques (Serre-Ponçon, Castillon et Sainte-Croix), sous contraintes de respect des débits réservés, de cotes touristiques dans les retenues et de restitution d'eau stockée pour des usages en aval. Cet ensemble, validé en temps présent, a été alimenté par des projections climatiques et paramétré pour intégrer les évolutions du territoire décrites par des scénarios de développement socio-économique avec une hypothèse de conservation des règles de gestion actuelles. Les résultats suggèrent à l'horizon 2050 : une hausse de la température moyenne de l'air impactant l'hydrologie de montagne ; une évolution incertaine des précipitations ; une réduction des stocks de neige et une fonte avancée dans l'année qui induisent une réduction des débits au printemps ; une diminution de la ressource en eau en période estivale ; une diminution de la demande globale en eau à l'échelle du territoire, cette demande étant fortement conditionnée par les scénarios territoriaux élaborés ici ; la satisfaction des demandes en eau en aval des ouvrages considérées comme prioritaires, au détriment de la production d'énergie en hiver (flexibilité moindre en période de pointe) et du maintien de cotes touristiques en été ;une diminution de la production d'énergie due notamment à la réduction des apports en amont des ouvrages hydroélectriques.