L'épreuve du sida, p. 113-145
Souvent, les malades du sida et les séropositifs établissent une distinction franche entre être malade et ne pas l’être : « je me sentais bien », « j’étais détruit », « je peux marcher, j’ai rien en fait », « j’ai une vie normale », « je suis au fond du trou »…. Une des particularités de l’infection à VIH tient à la fois en l’alternance des états et à l’ambivalence des situations. Parfois souffrant, parfois en rémission, parfois sans signes concrets de toute maladie, le malade oscille constam.