This paper aims to identify social and demographic factors affecting contraceptive use and methods choice and also explore whether, net of these factors, contraceptive behaviour of Basotho women is affected by the family planning environment in which they reside. The study uses multilevel models and data from three sources: 1995 Lesotho Safe Motherhood Initiative Women’s Health Survey, information collected in 1997/98 on the facilities of family planning clinics in some areas of Lesotho, and focus group discussions of users of contraceptives. Women aged 20-29, with at least two living children, and those with secondary or higher education have the highest probability of using modern methods. Community differences in use of contraception are explained by provider bias, access to a facility, and the type of facility. Excerpts from focus group discussions indicate that the quality of care is also important in influencing the decision by women to use contraception. L’activité sexuelle des adolescents est associée aux problèmes de santé maternelle et infantile, y compris les maladies sexuellement transmissibles et le HIV/SIDA. L’objectif spécifique de cet article est de montrer que les conditions de vie des familles influencent les comportements sexuels des jeunes en milieu urbain au Cameroun. L’hypothèse de travail est que la pauvreté incite aussi bien les jeunes garçons que les jeunes filles à adopter des comportements sexuels « à risque ». Les données utilisées sont issues de l’enquête sur la sexualité des jeunes de Bamenda, qui a été menée en août 1995. Les modèles multivariés de régression logistique ont été utilisés pour mettre en évidence l’effet des variables socio-économiques sur la probabilité d’être sexuellement actif (ve) au moment de l’enquête, d’avoir eu plus d’un (e) partenaire sexuel (le) au cours des douze derniers mois précédant l’enquête, d’avoir eu les rapports sexuels occasionnels au cours de la même période et de ne pas utiliser les condoms au moment de l’enquête. Nos résultats confirment notre hypothèse de travail. En effet, les jeunes dont les pères sont inactifs et ceux qui vivent dans les ménages pauvres courent plus de risque que d’autres d’avoir eu plusieurs partenaires ou d’avoir les rapports sexuels occasionnels au cours de la période de référence. De même, les analyses effectuées ont révélé que les jeunes qui ne vivent pas avec leurs deux parents et qui n’ont pas assez de moyens pour satisfaire leurs besoins courent plus de risque que d’autres d’adopter les mêmes comportements au cours de cette période. Les données qualitatives nous ont permis de valider ces résultats.