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Elsevier, Chirurgie de la Main, 3(33), p. 183-188, 2014

DOI: 10.1016/j.main.2014.03.007

Lippincott, Williams & Wilkins, Journal of Pediatric Orthopaedics B, 3(24), p. 238-245, 2015

DOI: 10.1097/bpb.0000000000000166

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Wartime paediatric extremity injuries

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Abstract

Few epidemiologic studies have been published about the surgical management of wartime upper extremity injuries (UEIs). The purpose of the present report was to analyze upper extremity combat-related injuries (CRIs) and non-combat related injuries (NCRIs) treated in the Kabul International Airport Combat Support Hospital. A retrospective study was conducted using the French surgical database OpEX (French military health service) from June 2009 to January 2013. During this period, 491 patients with a mean age of 28.7 ± 13 years were operated on because of an UEI. Among them, 244 (49.7%) sustained CRIs and 247 (50.3%) sustained NCRIs. A total number of 558 UEIs were analyzed. Multiple UEIs and associated injuries were significantly more common in the CRIs group. Debridement was the most common procedure in both groups. External fixator application, delayed primary closure and flap coverage were predominant in the CRIs group, as well as internal fracture fixation and tendon repair in the NCRIs group. The overall number of surgical episodes was significantly higher in the CRIs group. Due to the high frequency of UEIs in the theatres of operations, deployed orthopedic surgeons should be trained in basic hand surgery. Although the principles of CRIs treatment are well established, management of hand NCRIs remains controversial in this setting. ; Peu d'études épidémiologiques ont été consacrées à la prise en charge chirurgicale des traumatismes du membre supérieur en contexte de guerre. L'objectif de ce travail était d'analyser les lésions du membre supérieur, liées à des agents vulnérants de guerre ou à des traumatismes de pratique civile, traitées au sein de l'hôpital médico-chirurgical de l'aéroport international de Kaboul. Une étude rétrospective a été menée en utilisant la banque de données française OpEX (service de santé des armées) entre juin 2009 et janvier 2013. Durant cette période, 491 patients d'âge moyen 28,7 ± 13 ans ont été opérés d'un traumatisme du membre supérieur. Parmi eux, 244 (49,7 %) avaient subi un traumatisme de guerre et 247 (50,3 %) un traumatisme de pratique civile, pour un total de 558 lésions analysées. Les lésions multiples du membre supérieur et les lésions associées étaient significativement plus nombreuses dans le groupe des traumatismes de guerre. Le parage était le geste le plus fréquemment pratiqué dans les deux groupes. La fixation externe, la fermeture secondaire des plaies et la couverture par lambeaux pédiculés étaient prédominantes pour le traitement des lésions de guerre, tout comme la fixation osseuse interne et les réparations tendineuses pour les lésions de pratique civile. Le nombre total d'interventions était significativement plus élevé dans le groupe des lésions de guerre. Du fait de la grande fréquence des lésions du membre supérieur sur les théâtres d'opérations, les chirurgiens orthopédistes déployés doivent avoir une formation minimale en chirurgie de la main. Si le traitement des lésions de guerre est bien codifié, la prise en charge des traumatismes de la main de pratique civile reste discutée dans ce contexte.