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Wiley, African Journal of Ecology, 1(49), p. 40-50, 2010

DOI: 10.1111/j.1365-2028.2010.01228.x

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Effectiveness of a protected areas network in the conservation of Tamarindus indica (Leguminosea–Caesalpinioideae) in Benin

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Abstract

In the absence of effective conservation of its wild relatives, exploitation of a species could lead to genetic depletion. Research on how well do protected areas contribute to the conservation of plant species subject to human exploitation is still limited. The potential niche of Tamarindus indica (tamarind) was evaluated and the contribution of the protected areas network (PAN) of Benin to its conservation was assessed. The maximum entropy approach was used to model the ecological niche of the species, and forest inventories were used to address its population structure. To test its effectiveness, the PAN map was overlapped with the habitat suitability map of the species, and its population structures in protected versus unprotected areas were compared. Tamarindus natural populations were confined to the Sudanian and Sudano-Guinean regions. The species populations in the Sudanian region appeared well represented in protected areas in contrast to those in the Sudano-Guinean region. Results showed a positive effect of protected areas on juvenile density but a weak effect on adult density and current size-class distribution. Protection seemed to be unlikely to ensure the long-term persistence of the species. Cryopreservation, assisted recruitment and artificial enrichment of tamarind stands are recommended to ensure the long-term persistence of the species.RésuméEn l’absence de conservation effective de ses cousins sauvages, l’exploitation d’une espèce peut entraîner son épuisement génétique. Les recherches sur la mesure dans laquelle les aires protégées contribuent à la conservation d’espèces végétales sont encore rares. On a évalué la niche potentielle de Tamarindus indica (tamarin) et la contribution du réseau d’aires protégées béninois à sa conservation. Le principe d’entropie maximale fut utilisé pour modéliser la niche écologique de l’espèce et l’on a eu recours à des inventaires forestiers pour aborder la structure de sa population. Afin de tester son efficacité, la carte de l’habitat appropriéà l’espèce fut superposée à celle du réseau d’aires protégées, et ses structures de population furent comparées entre aires protégées et non protégées. Les populations naturelles de tamarin sont confinées aux régions soudanienne et soudano-guinéenne. Les populations de cette espèce dans la région soudanienne semblent bien représentées dans les aires protégées contrairement à celles de la région soudano-guinéenne. Les résultats montrent un effet positif des aires protégées sur la densité des juvéniles, mais un faible effet sur la densité des adultes et sur l’actuelle distribution des tailles. Il semble que la protection ne soit pas à même d’assurer la persistance de l’espèce à long terme. L’on recommande la cryogénisation, le recrutement assisté et l’enrichissement artificiel des peuplements de tamarins pour garantir la persistance de l’espèce à long terme.