Cette contribution traite des mutations qui redéfinissent le sens et la place des forêts aux prismes des sports de nature. Il s’agit d’interroger dans quelle mesure les usages récréatifs des urbains redéfinissent les forêts. Le terrain d’étude, la Métropole Rouen Normandie, est constituée d’un tiers de forêts. Cela la rend remarquable au regard des autres métropoles françaises. La population choisie est celle d’hyper-pratiquants de trail et de raid. Le corpus mobilisé est composé d’observation in situ, d’enquêtes quantitative (n=103) et qualitative (n=19). Après avoir dressé le profil de ces hyper-pratiquants, nous interrogerons le rapport qu’ils entretiennent avec la forêt. Est-ce pour eux un autre stade ou y a-t-il un attachement particulier à ces territoires du quotidien ? In fine, nous parlent-ils d’une nouvelle façon de fabriquer la ville à travers ces loisirs ?