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Taylor and Francis Group, Écoscience, 3(15), p. 358-365, 2008

DOI: 10.2980/15-3-3115

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Site-specific features affect pollination success of a gynodioecious understory shrub in a gender-specific mode

Journal article published in 2008 by Conchita Alonso ORCID, Carlos M. Herrera
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Abstract

Daphne laureola (Thymelaeaceae) est un arbuste gynodioïque à floraison hivernale qui habite le sous-étage de forêts ombragées de montagne. Ses petites fleurs jaunâtre-vertes peu visibles sont pollinisées par des insectes ectothermiques dont l'activité est principalement limitée aux rares périodes de temps ensoleillé. Nous avons évalué les hypothèses que (1) l'environnement radiatif solaire des plants de D. laureola et la distance à l'individu conspécifique le plus proche devrait influencer leur succès de pollinisation et (2) l'effet des caractéristiques spécifiques du site sur le succès de pollinisation devrait dépendre du sexe, étant donné la différence entre les fleurs femelles et hermaphrodites quant à leur visibilité et à leur récompense florale. Nous avons évalué le succès de pollinisation maternel (le nombre moyen de tubes polliniques/pistils et la proportion de fleurs non fécondées), mesuré la distance à l'individu conspécifique en floraison le plus proche et évalué l'environnement radiatif (le pourcentage de fermeture du couvert) pour des plants individuels de D. laureola dans 7 populations du sudest de l'Espagne. En moyenne, les fleurs hermaphrodites ont été pollinisées plus souvent et avaient plus de tubes polliniques/pistils que les fleurs femelles. La distance à l'individu conspécifique le plus proche a eu un effet négatif sur le succès de pollinisation individuel, mais cet effet n'était significatif que pour les femelles. De plus, l'interaction entre le sexe et le couvert était fortement significative pour le succès de pollinisation. Chez les individus femelles, le nombre de tubes polliniques/pistils a diminué et la proportion de fleurs non fécondées a augmenté des sites à couvert fermé à ceux plus ouverts, alors que les hermaphrodites ont démontré des tendances opposées, mais non significatives. On s'attend donc à ce que la relation inverse pour les 2 genres entre le couvert forestier et le succès de pollinisation crée une mosaïque à petite échelle au sein de l'habitat pour ce qui est de l'ampleur de l'avantage pollinique des individus hermaphrodites, cet avantage serait plus important dans les sites plus ouverts et ensoleillés où les pollinisateurs ectothermiques devraient être plus actifs. Les différences spécifiques du site quant au succès de pollinisation selon le sexe pourraient contribuer à la persistance de la gynodioécie chez D. laureola dans notre région d'étude.