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Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Geodiversitas, 1(34), p. 137-149, 2012

DOI: 10.5252/g2012n1a8

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Quantification of the coralline carbonate from a Serravallian rhodolith bed of the Tertiary Piedmont Basin (Stazzano, Alessandria, NW Italy)

Journal article published in 2012 by Daniela Basso ORCID, Francesca Quaranta, Grazia Vannucci, Michele Piazza
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Abstract

Quantification de la production carbonatée des algues corallines basée sur l'analyse d'une barre à rhodolithes d'âge serravalien du bassin tertiaire du Piémont (Stazzano, Alessandria, nord-ouest de l'Italie). Des photographies digitales de la surface de couches riches en rhodolithes à Stazzano (bassin tertiaire du Piémont) ont été traitées et analysées en utilisant un logiciel en open source, Image-J, développé par les U.S. National Institutes of Health (NIH), afin d'obtenir une cartographie détaillée de la surface occupée par les algues pour chacun des clichés. Dans la barre étudiée, d'environ 7 m de puissance, la surface cumulée couverte par les 33 images est égale à 11,53 m2. Cette information a été complétée par des données sur la forme, la structure, la composition et la taphonomie des rhodolithes. Cette barre serravallienne à rhodolithes est le résultat d'une longue période de production dans un environnement sédimentaire infralittoral relativement stable à laquelle a succédé un épisode de resédimentation dans des environnements plus profonds suite à un glissement en masse. Bien que les définitions biologiques et géologiques des faciès dominés par les rhodolithes manquent parfois de cohérence, l'analyse d'image utilisée ici permet une comparaison directe de l'abondance relative des composants dans différents faciès à rhodolithes fossiles et dans leurs équivalents modernes. Il s'agit là d'une technique très avantageuse, à la fois rapide et économique, pour quantifier la production carbonatée. La surface occupée par les algues n'est calculée que pour des rhodolithes de diamètre supérieur à 2 cm; elle varie de 11,9 à 59,7%, pour une valeur moyenne de 27,3%. En conclusion, par comparaison avec un analogue actuel au Brésil, on peut estimer que la production de ce banc à rhodolithes serravalliennes devait être comprise entre 55 et 136,3 g de CaCO3 par mètre carré et par an.