Canadian Science Publishing, Canadian Journal of Botany, 6(81), p. 622-632
DOI: 10.1139/b03-060
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The spadix of Arum italicum Miller consists of two main parts: a clavate sterile portion (appendix) and a cylindroid fertile portion. In the fertile portion with both male and female zones, there are two zones of sterile flowers (bristles). The basal portion of bristles is surrounded by a verrucose structure consisting of a mass of tissular excrescences. During early stages of development, there is no free space between the different zones of the inflorescence. The elongation of the inflorescence axis is what eventually separates the different zones from each other. There are no atypical flowers that are morphologically intermediate between male and female flowers as is the case in other genera of Aroideae (e.g., Cercestis, Philodendron, Schismatoglottis). The structure of the bristles in the inflorescences of Arum does not correspond to any type of atypical flower (unisexual or bisexual) that has been analysed previously in the Araceae. From a developmental point of view, it is not possible to determine if the bristles correspond to aborted or modified female or male flowers. In the early stages of development, the stamens, staminodes, and appendix are covered by globular masses of extracellular calcium oxalate crystals. ; Le spadice de l’Arum italicum comporte deux parties principales : une portion claviforme stérile (appendice) et une portion cylindroïde fertile. Dans la portion fertile avec zones mâles et femelles, il y a deux zones de fleurs stériles (soies). La portion basales des soies est entourée par une structure verruqueuse, constituée d’une masse d’excroissances tissulaires. Aux premiers stades du développement, il n’y a pas d’espace libre entre les différentes zones de l’inflorescence. L’élongation de l’axe de l’inflorescence est ce qui sépare éventuellement les différentes zones l’une de l’autre. Il n’y pas de fleurs atypiques intermédiaires entre des fleurs mâles et des fleurs femelles, comme c’est le cas dans d’autres genres d’Aroideae (p. ex. Cercestis, Philodendron, Schismataglottis). La structure des soies chez les inflorescences de l’Arum ne correspond à aucune des fleurs atypiques (unisexuées ou bisexuées) qui ont précédemment été analysées chez les Araceae. Considérant le développement, il n’est pas possible de déterminer si les soies correspondent à des modifications de fleurs femelles ou mâles avortées. Aux premiers stades du développement, les étamines, les staminodes et les appendices sont couverts de masses globuleuses constituées de cristaux extracellulaires d’oxalate de calcium.