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SAGE Publications, Global Health Promotion, 1_suppl(28), p. 15-23, 2021

DOI: 10.1177/1757975921993358

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Faciliter et soutenir le retour au travail après un cancer du sein : partenariat chercheurs-acteurs dans un processus de modélisation d’une intervention

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Introduction : La reprise du travail après un cancer favorise le rétablissement de la participation sociale mais se heurte à différents obstacles. Le projet FASTRACS vise à développer, implanter et évaluer une intervention pour faciliter le maintien en emploi après un cancer du sein. Le développement de l’intervention repose sur le protocole de l’Intervention Mapping. L’objectif de cet article est de décrire les contributions du partenariat chercheurs-acteurs dans le processus de modélisation de l’intervention durant les étapes du protocole de l’Intervention Mapping. Méthodes : Le processus de développement de l’intervention est reconstitué de façon chronologique en décrivant les méthodes mobilisées et les résultats obtenus à chaque étape du protocole grâce au partenariat chercheurs-acteurs. Résultats : Les membres du Comité stratégique (COS) ont été choisis par échantillonnage théorique parmi quatre catégories d’acteurs concernées. Une charte a été coécrite pour structurer durablement le partenariat. Les membres du COS ont contribué à l’échantillonnage des participants à l’enquête qualitative d’évaluation des besoins et à l’interprétation des résultats. Les objectifs de l’intervention ont été hiérarchisés selon leur importance et leur faisabilité perçues. Les chercheurs et membres du COS ont évalué les outils de l’intervention et débattu sur le modèle logique de l’intervention. Les professionnels de santé participant au COS ont facilité l’adhésion des équipes d’oncologie participant à l’intervention. Discussion : La construction du partenariat a permis de modifier les représentations des chercheurs. L’établissement de relations de confiance a nécessité du temps et de partager ses limites. Il a été difficile d’intégrer des patientes socialement défavorisées. Le recours accru à des patientes-expertes devrait être encouragé. Conclusion : La construction d’un partenariat de recherche collaborative entre chercheurs et acteurs nécessite du temps, des méthodes, et des financements dédiés. Cet investissement est de nature à améliorer la pertinence, l’acceptabilité, la légitimité et la pérennité des interventions développées.