Lieux de repos, de convalescence et progressivement aussi, à Lausanne et ailleurs, de soins, les grands palaces, microcosmes sociaux, se tenaient un peu à l'écart des bruits et de la fureur du monde. La déclaration de guerre a d'abord vidé les hôtels et les palaces de leur clientèle avant que ceux-ci ne reviennent parfois s'y réfugier. La guerre a imposé des activités de séjour non prévue et pas toujours souhaitée par les hôtels pour l'accueil des réfugiés ou le séjour de militaire. Pour quelques-uns d'entre eux cependant, d'autres rôles leur étaient dévolus qui les placent un peu à part dans l'échelle des réputations et des excellences hôtelières. Ils ont été choisis comme lieu d'accueil de conférences diplomatiques.