Les activités industrielles passées ont entraîné une large pollution des sols et des eaux souterraines. Les changements dans la réglementation et le besoin de terrains ont entraîné le développement du secteur de la dépollution des sols. Le but est de réduire la quantité de pollution à des niveaux acceptables pour réduire les risques pour la santé humaine mais aussi l’environnement. C’est la mission de RemedX, entreprise que j’ai intégré durant 6 mois. La dépollution des sols comprend plusieurs étapes qui sont structurées par le CLR11 au Royaume Uni. Après avoir mené des investigations sur le site pour déterminer la géologie, l’hydrogéologie ou les activités passées, une évaluation des risques est nécessaire pour confirmer si la dépollution est requise. Si oui, une évaluation des options possible est entreprise pour définir les techniques de dépollution les plus adaptées. Ceci est normalement suivi d’un test pilot pour tester les techniques à petite échelle et confirmer la probabilité de succès des techniques mais aussi obtenir des informations importantes au design de la technique. Ces deux étapes sont décrites dans la première partie de ce rapport et sont appliquées à un projet situé à Londres. Ensuite, le travail de dépollution à grande échelle peut avoir lieu comme cela a été fait pour l’ancienne station service d’Orsay située en France (Essone), qui est l’exemple décrit dans ce rapport. A la fin de cette étape, le site doit être réutilisable. Mais l’activité de dépollution des sols peut aussi avoir des conséquences négatives si elle n’est pas bien maîtrisée. C’est pourquoi, une évaluation de la durabilité du projet peut-être menée pour évaluer les conséquences de la technique choisie et mettre en place des solutions si besoin. Cette évaluation est menée sur des critères économiques, environnementaux, sociaux et est expliquée dans la dernière partie de ce rapport. Ce rapport a aussi pour but de décrire la mission des ingénieurs sites et sols pollués. ; The industrial past has resulted in soil and groundwater pollution. Changes in regulation and constant need of land have lead to the development and increase of remediation activities. The aim of remediating soil and groundwater is to reduce the quantity of contaminants to acceptable levels hence reducing risk to human health and the environment. This is the mission of RemedX Ltd, the company where I was during 6 months. Land remediation comprises different stages which in the UK are guided by a framework called CLR11. After having investigated the site to know the geology, hydrogeology past use and level of contamination, a risk assessment is required to confirm whether remediation is in fact needed. If confirmed, a remedial options appraisal is required to define the most feasible and cost effective remedial techniques. It is normally followed by a pilot test, which is the testing of these techniques on a small scale, in order to confirm the likelihood of success, obtain design parameters and select the best option. These two steps are described in the first part of this report for a site based in London. Then, a full scale remediation work can be undertaken as it has been done for Orsay petrol station, a site based in France (Essone), which is the example of full scale work described in this report. At the end of this step, a site is suitable to reuse. But the remediation activity can also have the potential to cause negative impacts if it is not mastered. Therefore, a sustainability assessment can be undertaken to assess the consequences of the selected technique and to set up some solutions if required. This assessment concerns economic, environmental and social criteria and is explained in the last part of this report. This report also wants to describe the mission of a scientist in soil remediation.