SAGE Publications, The Canadian Journal of Psychiatry, 4(65), p. 273-277, 2019
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Objectif: La santé bucco-dentaire des patients en psychiatrie est problématique, puisque le recours au chirurgien-dentiste demeure inférieur de 25 % à la population générale. En partant de ce postulat, nous avons souhaité comprendre en quoi l’anxiété et la douleur du patient peuvent impacter la prise en charge bucco-dentaire et le bon déroulement des soins. Méthode: Cette étude a été menée sur 100 patients hospitalisés en psychiatrie. Grâce à différentes échelles, nous avons évalué leur niveau d’anxiété et de douleur, mais aussi leur coopération aux soins. Résultats: L’anxiété ne constitue pas un frein à la prise en charge, et diminue significativement après les soins. Le comportement durant les soins bucco-dentaires des patients hospitalisés en psychiatrie semble similaire à celui de la population générale. Conclusion: Notre étude permet de mieux appréhender les soins dentaires en psychiatrie et devrait contribuer à placer les soins dentaires au centre de la prise en charge somatique en psychiatrie.