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Etude géoarchéologique de la plaine de Thessalonique (Grèce) : un exemple d'adaptation des sociétés humaines à la mobilité holocène du trait de côte

Journal article published in 2014 by Matthieu Ghilardi ORCID
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Abstract

La plaine de Thessalonique (également appelée plaine de Macédoine centrale) est localisée au nord de la Grèce (Fig. 1) et a été une importante aire de peuplement depuis le Néolithique, période datée aux alentours du milieu du VIIe millénaire av. J.-C. pour la Macédoine (Demoule et Perlès, 1993 ; Grammenos, 1997 ; Perlès, 2001). De nombreux sites d'occupation humaine se sont d'abord établis à l'ouest de la plaine actuelle, sur les contreforts des monts du Vermion (Rodden et Wardle, 1996). Des populations agricoles ont été les premières à occuper cet espace, puis, au cours des millénaires, des royaumes et des empires ont tour à tour occupé et " maîtrisé " cette région en constante évolution morphologique entre les époques macédonienne et ottomane. Le Royaume de Macédoine, avec à sa tête les rois Philippe II et Alexandre Le Grand (Alexandre III), a laissé dans le paysage de nombreux jalons archéologiques tels que des villes et des routes, témoins privilégiés de la mobilité des paysages de la région.