Springer Verlag, Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, 1-2(30), p. 102-106, 2018
DOI: 10.3166/s13219-017-0199-4
Full text: Unavailable
L'homme fossile d'Asselar, découvert en 1927 dans l'actuel Mali, n'a été que peu exploité depuis l'étude de Boule et Vallois (1932). Daté de l'Holocène ancien, il est, avec la série d'Hassi-el-Abiod, un témoin des populations vivant dans un Sahara alors « vert », bien différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. L'hypothèse d'un dépôt funéraire, écartée dès la première étude au profit de celle d'une noyade et d'un enfouissement accidentel, est considérée pour la première fois selon les principes de l'anthropologie de terrain et grâce à l'imagerie médicale qui permet un accès complet et non invasif aux parties du squelette toujours incluses dans le sédiment.