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EDP Sciences, médecine/sciences, 1(35), p. 46-54, 2019

DOI: 10.1051/medsci/2018308

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L’ADN mitochondrial, un potentiel codant mésestimé

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Abstract

Du génome bactérien de l’endosymbionte d’origine les mitochondries animales n’ont retenu que 13 séquences codant des polypeptides essentiels à la production d’ATP. La découverte de petits peptides d’origine mitochondriale vient remettre en question cette interprétation du génome des mitochondries et suggère que leur potentiel codant reste sous-estimé. L’humanine, MOTS-c, les SHLP et Gau sont des peptides dérivés de l’ADN mitochondrial dont l’existence a été démontrée expérimentalement et qui jouent des rôles importants dans la régulation de l’apoptose et du métabolisme cellulaire. Chez certains bivalves à transmission doublement uniparentale des mitochondries, des gènes codant des peptides additionnels ont été découverts et pourraient être impliqués dans la détermination du sexe de ces animaux.