L'épreuve du sida, p. 227-242
Si la gestion collective, sociale et politique du sida a marqué un tournant dans l’histoire des grandes épidémies par la rupture avec les approches coercitives et orientées exclusivement vers le bien public (versus la responsabilité individuelle), il n’en reste pas moins que le regard porté sur les malades ou plus exactement la manière dont les personnes infectées ont le sentiment d’être vues par autrui portent toujours la marque du rejet, de l’exclusion et de la relégation. La solidarité et .