Canadian Medical Association, Canadian Journal of Surgery, 6(57), p. 366-367, 2014
DOI: 10.1503/cjs.016014
Canadian Medical Association, Canadian Journal of Surgery, 2(57), p. 77-77, 2014
DOI: 10.1503/cjs.003314
Full text: Download
Le concept de l’éducation par les loisirs a été appliqué pour la première au 19e siècle au développement de l’en fant 2 . George H. Read, sociologue de Chicago qui a identi fié le rôle du jeu dans le développement de l’enfant, avait divisé l’activité humaine en 3 grandes catégories : travail, art et jeu 2 . Le principe a été élargi pour inclure les jeunes adultes, mais l’accent était limité aux activités physiques 3 . Cette façon de penser a été à la base de la croissance des sports organisés et des initiatives telles que les Jeux olympiques. Un autre sociologue de Chicago, Nels Anderson, qui a passé une grande partie de sa carrière à l’Université du Nouveau-Brunswick, a créé le concept selon lequel le temps est la monnaie d’échange de la vie: le temps passé au travail gagne du temps pour les loisirs 4 . Dans son livre expliquant ce concept, M. Anderson cite le pédagogue anglais Lawrence P. Jacks, à qui la National Recreation Association des États-Unis avait demandé de songer à rédiger un livret préconisant les activités de plein air dans les parcs nationaux. Le merveilleux résumé de M. Jacks a été repris par divers auteurs et adeptes du bouddhisme zen depuis sa publication en 1932: Un maître dans l’art de vivre n’établit pas de distinction précise entre le travail et le jeu, le labeur et le loisir, l’esprit et le corps, l’apprentissage et la détente. Il ne saurait les différencier. Il recherche simplement l’excellence en toute chose, laissant aux autres le soin de déterminer s’il est en train de travailler ou de jouer. Selon lui, il fait toujours les deux en même temps. Il lui suffit de bien les faire.