Rapport de stage, DEA Informatique, Université d'Evry, Juillet 2002. ; National audience ; Afin de factoriser le travail de spécification, les approches semi-formelles telles que UML proposent des composants dédiés à des domaines particuliers. Ces composants mémorisent un savoir-faire : ils décrivent une solution à un problème donné, ainsi que le contexte dans lequel cette solution s'applique. De plus, ils sont suffisamment génériques afin d'être réutilisés de nombreuses fois. Dans ce rapport, nous nous intéressons plus particulièrement aux composants utilisés pour concevoir des applications : les patterns. Cette notion de composant réutilisable manque cependant d'une sémantique précise ainsi que de consensus sur un formalisme de description. L'objectif du stage était d'adapter la notion de pattern à la méthode B, afin de bénéficier aussi bien des avantages d'une approche formelle telle que B que ceux des composants réutilisables comme les patterns UML. Après un bref état de l'art sur la réutilisation de composants, nous proposons dans ce rapport une manière de définir un composant de spécification et une solution pour instancier de tels composants en B. En utilisant uniquement les mécanismes existant en B, comme l'inclusion et le raffinement, la solution proposée pour instancier les composants de spécification permet en outre de valider les spécifications B de l'instance obtenue grâce aux mécanismes de preuve de la méthode B. Ce stage de DEA, réalisé au sein de l'équipe CPR du CEDRIC de l'IIE, a été encadré par Sandrine Blazy et Régine Laleau.